L’Opéra est bien à sa place
Et ses grands escaliers me glacent
Puisqu’ils ne sont plus là pour moi.
Je sais qu’aujourd’hui ou demain
Une autre te tendra la main
Qui t’attendra aux mêmes marches,
Et toi tu ne craindras plus rien
Ton cœur battra auprès du sien,
Ton bonheur refera surface.
J’espère que ce jour heureux
Ne verra pas d’eau dans mes yeux,
J’espère pouvoir te dire en face
Que je garde de tout cela
Des regards, des sourires fugaces,
Des gestes fous, des mots tenaces,
Et ces merveilleux souvenirs
Combleront les jours à venir…
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Pensées
Tu dois penser que j’ai changé
Si je m’habille différemment
Des jours où nous fûmes portés
Par la fougue des sentiments ;
Mais non, je suis toujours la même
J’ai encore peur de me tromper
Malgré l’envie de dire : « je t’aime »
Que je n’ai pas su réprimer.
J’essaie avec difficulté
De surmonter ce qui me peine,
Ce qui me trouble et qui me freine,
Avec un homme à mes côtés.
On a chacun tant de progrès,
À faire dans bien des domaines,
Qu’aucune vie n’y suffirait :
Tant de tendresse à échanger
Tant de détresse à surmonter
Tant de faiblesse à compenser
Tant d’angoisse et tant de regrets,
Tant de complexes à dépasser ;
Qu’il en faudra du temps
Des reproches, des larmes,
Des réconciliations…
Pour avancer sans armes
Vers l’âge du pardon.
Quelques nouvelles
Quelques nouvelles de loin en loin
Qui me disent que tu vas bien
Puisque la vie toujours t’emporte
Dans son tourbillon quotidien.
Je sais que le travail déborde
Là-bas, à la Chaussée-d’Antin,
Je sais que le travail t’absorbe,
Et l’on se voit de moins en moins.
Que fais-tu de ta vie,
Loin du stress et du bruit,
Lorsqu’un profond silence
Succède à la présence
De ceux qui t’ont choisi ?
La fatigue prend-elle le pas
Sur tes doutes, sur ton état,
Sur tes rêves, sur tes envies ?
Et la boisson, l’as-tu bannie,
Est-elle seulement en sursis,
Où règne t-elle auprès de toi
Comme la maîtresse d’un roi ?!
Haut les cœurs !
Je ne voulais pas t’inquiéter
Mais les larmes m’ont dépassée.
Il en est parfois qui soulagent,
Je n’ai pas encore passé l’âge
De pleurer…
La Terre ne va pas s’arrêter
Ni la vie dans sa course folle,
Pour des illusions qui s’envolent,
Et la boucle sera bouclée.
Le bruit de mes talons
Qui s’en vont, qui s’en vont,
Résonne dans ma tête
D’une étrange façon.
Me sauver sans raison
Faut dire que c’était bête,
Mais tu sais, l’émotion,
Cela me rend muette.
Haut les cœurs !
Lève bien les couleurs
Des amours passionnées ou tendres,
De l’Amitié chaude et vibrante ;
Que la joie sous tes pas
Illumine ta Voie
De sa fluorescence…
Et moi, dans ton absence,
Je saurai que c’est là
Une nouvelle chance
De vivre d’autres choix.
L’Opéra
L’Opéra
Où des frises de masques grimacent sous les toits
Où des dômes de bronze, bronzent au fil des mois
Où des lettres dorées, hier ensoleillées,
Brillent d’un éclat froid.
L’Opéra
Avec ses escaliers et ses statues ailées,
Et tous les souvenirs qui y sont rattachés…
Un lieu de rendez-vous qui nous est familier
Et pourtant le voilà aujourd’hui déserté.