Qu’il est triste novembre
Avec ses jours si courts,
Quand il habille de gris
La ville et nos amours.
Archives de la catégorie : Amour et Amitié
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Hier et aujourd’hui
Hier j’avais des sandales,
Une robe légère,
Des interrogations
Qui font jaillir de l’eau
Jusque sous les paupières…
Aujourd’hui c’est la pluie
Qui mouille l’atmosphère.
Hier j’avais tes paroles
Vibrantes et sûres d’elles
Et tous ces sentiments
Qui rassurent et apaisent ;
Trop beaux pour que je n’aie
Pas peur qu’ils disparaissent
Derrière la brume épaisse
D’un écran de fumée…
Aujourd’hui je repense
Aux mots qui chahutaient
Dans un coin de ma tête
Sans pouvoir s’exprimer ;
Et ceux qui s’échappaient
Peu à peu de mes lèvres…
Pas les plus importants…
C’est si intimidant
D’énoncer simplement
Les mots qui nous libèrent.
Avec moi
Sur le blond sable fin
Sculpté de douces dunes
Par les flux et reflux
De ces courants marins,
Paisiblement portée
Par la félicité
De nager simplement,
Dans l’eau claire, vivante,
Fluide et transparente
Qui coulait sous mes doigts
Quand j’y glissais les mains,
Me laissant à la joie
De savourer l’instant
Dans ces flots de satin,
Dans cet air assombri
Des fumées d’incendie,
Vrombissant par moment
Du va et vient rapide
D’un canadair agile
Poursuivant sa mission,
Sous l’azur accablant
Un instant traversé
Par un oiseau qui plane,
Me laissant sous le charme
De son plumage blanc
Aux accents mouchetés,
Sur l’onde miroitant
De mille ondulations
Où le soleil faisait
Trembloter ses reflets
Dans l’axe du couchant,
Sous la lune d’argent,
Quand le ciel vire au mauve
Et se métamorphose
Entre nuages roses
Et orangés troublants…
Tu étais avec moi.
J’ai hâte
Oubliant pour un temps
Cette vie citadine,
J’ai hâte que tu viennes
Dévaler mes collines
Contempler mes vallons,
Respirer mes forêts,
Goûter l’eau pure et fraîche
Puisée à ma rivière ;
Caresser du regard
Mes champs d’herbe sauvage
Ou de seigle soyeux
Ondoyant comme vagues
Sous la brise estivale
D’un zéphyr amoureux
Et t’en trouver heureux ;
Parcourir mes sentiers
Dans l’ombre ou la lumière,
Promeneur solitaire,
Pour y cueillir des baies ;
Explorer les secrets
Des grottes souterraines
Entre mousse et fougères,
Et t’y abandonner.
Dis-moi
Mon bel amour, dis-moi,
Est-ce beaucoup dix mois ?
C’est déjà quelque chose
De sérieux je suppose,
Mais si peu quand j’y pense.
Il est vrai que ce n’est
Dans toute une existence
Qu’un battement de cils,
Un envol d’hirondelle ;
Cette durée précise,
Aussi brève soit-elle,
C’est le temps d’une vie
Laborieuse et modeste
Pour la simple fourmi,
Quand elle est ouvrière.