Parce que c’est toi

Parce que c’est toi, parce que c’est moi,

Parce que tes yeux ont un autre éclat

Parce que ta peau me convient si bien,

Parce que ton cœur guide mon destin

Parce que l’émoi n’est jamais très loin

Lorsque tu évoques tes amis lointains,

Parce que le monde entier t’appartient,

Quand la grande Histoire soudain nous rejoint

Parce que ton chant s’harmonise en moi,

Parce que ta voix toujours me retient,

Parce que tes pas laissent près des miens

Le tendre sillage d’un même chemin.

Pour l’orangé des cieux

– Pour H. –

– Merci à A. H.-C. –

Pour l’orangé des cieux, à la tombée du jour,

Sur lequel se détache la ramure des arbres,

Pour le disque diaphane de la lune de nacre

Lumineuse présence sur le bleu alentour,

Puisque tu m’attendais tranquillement là-bas,

À quelques encâblures de notre tour Eiffel

Qui scintillait déjà de mille et un éclats,

Loin de l’agitation de la ville et des voix

Se mêlant à l’écho des clameurs citoyennes,

Mon cœur empli de joie se réjouissait déjà

De passer près de toi cette soirée nouvelle,

Dans le tendre aparté qui nous était offert,

Oubliant les soucis et présents à nous-mêmes ;

Bouffée de liberté en ces temps renégats.

L’amour est là

L’amour est là, tout près de nous,

Dans notre cœur et dans notre âme,

Sans besoin d’aller rechercher

De quoi raviver cette flamme

L’amour est un puissant levain

Ensoleillant le quotidien ;

C’est un oiseau bleu qui se donne,

Malgré le chaos d’aujourd’hui,

Encor la peine de chanter

La beauté simple de la vie

C’est un oiseau bleu qui fredonne

Autour de lui, sans se lasser,

La plus douce des mélodies

Et l’hymne de la liberté.

J’aime ton rire

– À Marie July –


J’aime ton rire, ta pertinence,

Ton écoute, ta bienveillance,

Ton attention qui se prolonge

Au-delà des portes du songe

J’aime ton humour, ton entrain,

Tes mots enjoués et coquins,

Ta faculté de rassembler

Avec tes loufoques idées

J’aime ta fougue, ta confiance,

Ta joie de vivre, ton assurance,

Ta faculté de te moquer

Sans un brin de méchanceté

J’aime ta bonté, ton ivresse,

Ton goût pour les bonheurs terrestres,

Ces liens créés au fil des pages

Et l’Énergie qui se propage

Quelle place pour l’amour

Travail de nuit ou de jour,
Quelle place pour l’amour ?
L’un s’endort, l’autre s’éveille
Et le temps indifférent
Passe pour tous deux pareil
Dans deux mondes parallèles,
Pris entre lune et soleil,
 
Travail de jour ou de nuit,
Quelle place pour la vie ?
Parmi des emplois du temps
Où l’on perd complètement
La notion de sentiment,
Sans jamais trouver fortune,
Pris entre soleil et lune.