J’écris et je me couche,
Je me lève et j’écris…
Entre deux je travaille.
Je laisse de côté
Les tâches ménagères,
On ne peut pas tout faire…
Je pense à toi sans cesse
Et j’essaie de toucher
Notre réalité,
Dans cette poésie
Que je t’adresse ainsi.
Je voudrais que tu puisses,
En plus de sa musique,
Comprendre chaque mot
Que pour toi j’ai choisi.
J’aimerais que tu saches
La couleur de mon âme ;
Ce qui me touche et me séduit,
Ce qui me peine et me ravit…
Je voudrais que tes lèvres
Lisent un jour mes poèmes
Et qu’au final tu aimes
Ce que j’essaie de dire,
Même si mes écrits
Jamais ne rivalisent
Avec ceux des poètes,
Anonymes ou célèbres,
Que tu as côtoyés
Tout au long de ta vie,
Et dont le talent, les vers,
Ont dépassé les frontières
Et fait l’unanimité
De ceux qui ont pu les lire.
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Je, tu, ils
Je te blesse, tu me blesses,
Ils se blessent sans le vouloir ;
Pourquoi cela puisqu’ils s’aiment ?
Ont-ils fini de se voir
Dans le fabuleux miroir
Qui enjolive ou balaye
Ce qui trouble leur histoire ?
Une simple maladresse,
Quelques mots interprétés
Autrement que désiré,
Triste phrase inachevée
Que l’on comprend de travers,
Qui nous froisse, nous alarme,
Nous met le cœur à l’envers ;
Un silence ou un regard
Teinté d’incompréhension
Pourrait-il faire chanceler
Des sentiments si profonds
Et l’espace d’un instant,
Brisant du cœur les élans,
Déclencher un ouragan ?
S’il te plaît, dis-moi que non ;
Que ce n’est qu’une illusion,
Le mirage d’un poison
Dont nous avons le remède.
Dis-moi qu’un amour sincère
Peut traverser des déserts,
Des océans déchaînés,
Et toujours se relever.
Assure-moi que sous peu
Dégèlera la banquise
De nos âmes pétrifiées,
Bloquées sur la défensive,
Et qu’un rayon de soleil,
Une bouffée d’oxygène
Viendront apaiser nos cœurs
Et regonfler nos poumons.
Chagrin
Prononce tes mots-tendresse
Autant que tu peux le faire
Pendant qu’il est encor temps.
Comprends qu’il est difficile
De communiquer, souvent,
Avec ceux qui te sont chers
Même s’ils t’aiment vraiment.
Ne laisse pas le brouillard
Te détourner de ta route,
Propager l’ombre du doute,
Obscurcir tes relations ;
Et gâcher sans le vouloir
Le dialogue de vos âmes,
Votre communication.
Protège tes sentiments
Murmure ta peine au vent,
Laisse la pluie doucement
Laver ton cœur et ton âme.
Si quelques larmes jaillissent,
Permets juste qu’elles glissent
Tout le long de ta joue pâle.
Ne condamne pas trop vite
Ces paroles malhabiles,
Qui ont pourtant le mérite
De n’être pas versatiles,
Parce qu’elles auront été
Autrement interprétées
Que ce que tu espérais ;
Et ce cœur trop maladroit,
Naïf, tendre et benêt,
Qui s’illusionne parfois,
Qui s’emballe, se fourvoie,
Mais qui joue cartes sur table
Et s’efforce sans arrêt
D’être juste et équitable.
Garde ton amour intacte.
Préserve du mieux possible
Ce qui est simple et subtil,
Ce qui ne s’explique pas ;
Ce qui cogne et qui palpite
Faisant vibrer ta poitrine
Tout à l’intérieur de toi…
Donne sa chance à la joie.
Tout mon cœur
Tes yeux pour me regarder
Ta voix pour me réchauffer,
Ton rire pour m’éclairer
Tes lèvres pour m’embrasser,
Tes bras pour me protéger
Tes mains pour me caresser,
Tes idées pour m’enchanter
Et tout mon cœur pour t’aimer.
Un an déjà
Un an déjà, tu te rends compte,
C’est beaucoup et tellement peu
C’est trois fois rien dans l’existence,
Un cycle complet des saisons
Et de longues conversations
Passées à comprendre le monde ;
Mais puisque nos cœurs sont heureux
Je ne veux pas d’autre partance.
Bien que de lourds nuages sombres
Passent au-dessus de nos têtes,
Bien que la pluie aujourd’hui tombe
Et que peut-être je m’entête
À garder notre amour au sec ;
Si l’eau brouille un peu le décor,
Pourvu qu’elle reste dehors
Pour que jamais plus ne s’inondent
Mes yeux qui dans tes yeux se fondent
Puisque nous sommes tous les deux,
Mon âme est très reconnaissante
À la vie, encor une fois,
De m’avoir accordé la joie
De ce bel intermède-là.