Trésor d’automne

– À ma sœur –


Un cerisier en majesté

Répand ses trésors à ses pieds ;

Tapis de feuilles d’or

Qui réchauffe l’aurore

De sa belle livrée

Restent, pour tout décor,

Quelques feuilles cuivrées

Aux reflets mordorés

Dans le ciel opalin

Ses dignes rameaux bruns

Dressent leurs longues mains

En offrande au divin.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *