Bourrasque automnale

Dans le ciel assombri de nuages lugubres
Le vent mêlé de pluie fait son apparition.
 
Quand son souffle s’accroît, il joue sa partition
En fouettant les parois transparentes des vitres
Où viennent se jeter, fraîches et cristallines,
Des gouttelettes fines en griffures mouillées
 
Et balance les tiges du fenouil desséché
Devant mes yeux songeurs, au gré de ses humeurs.
 
À l’horizon pourtant, entre deux strates grises
De schiste bitumeux, paraît une lueur ;
Messagère des cieux, son intense lumière
Aux subtiles couleurs m’hypnotise le cœur
 
Et d’un seul coup éclaire cette sombre atmosphère
Porteuse de beautés chaque jour réinventées.

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