La pluie de novembre

La pluie de novembre ruisselle des toits,
Recouvrant le zinc d’une couche fine
De vernis brillant, qui capte un instant
Les faibles lueurs de ces teintes grises.

La ville est tranquille, le ciel impassible,
L’on n’entend que l’eau qui descend des toits,
Tombant goutte à goutte sur le métal froid.
Ces gouttes fusionnent et viennent se perdre,
Coulent et convergent en petits ruisseaux
Ondoyant, dociles, le long des gouttières.

Où sont les oiseaux ? Ils ne pipent mots.
On les voit parfois traverser les airs,
Se mettre à l’abri, la tête sous l’aile,
Gonflant leur plumage pour avoir plus chaud.

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