Le soleil est là, brûlant sur ma peau
Quand d’autres croupissent dans des geôles sombres
Le printemps est là, qui chante à nouveau
Quand des vies entières sont plongées dans l’ombre
Nos journées s’écoulent, nous donnant le change,
Pris dans le courant des menus tracas
Les années s’écoulent sans que rien ne change
Pour tant d’innocents privés de leurs droits