Jour de l’An, bonnets et gants,
Givre blanc sur les toitures
Jour de l’An sous les draps blancs
Chaleur des corps qui perdure.
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Sillage
Comme un air d’automne flotte ce matin
Sous le plafond gris des nuages bas,
La lumière pâle d’un soleil voilé
Filtre doucement d’entre les nuées.
Soleil de février
Soleil de février,
Bienfaisante chaleur
Qui dégèle la terre,
Douce lumière d’hiver
Par nos corps absorbée.
Nos cœurs sont demandeurs
De toute la douceur
Qui peut être glanée,
Dans ces instants flânés
Où nos yeux sont charmés
Par les balbutiements
Précoces du printemps.
Neige nocturne
Uniformément gris perle
Le ciel opaque s’étend,
Moelleux et enveloppant,
Éclairé des tons pastel
Des clartés artificielles
Que la ville a piquetées
Soigneusement autour d’elle.
Blanches, bleutées, jaune pâle
Ces différentes étoiles
Tombées de la Voie lactée
Scintillent sans se lasser
En éclaboussant d’opale
Ce qui est à leur portée.
En mouchetés concentrés
La neige descend du ciel
Et grignote sans répit
Ce qu’il reste de grisaille
Travaillant vaille que vaille
Sans chercher d’autre alibi
Que son minutieux ouvrage.
Dans la cité endormie,
Recouvrant les paysages
Modelés à son image
D’un étincelant tapis,
Elle règne, souveraine,
Nitescente demoiselle,
Sur cette troublante nuit
Où le noir même est banni.
Hiver

C’est l’hiver, mon amour,
Et la neige en paillettes
A recouvert la terre
De sa douce lumière,
De son brillant velours.
Le ciel n’est plus morose ;
Il y a dans la danse
De ces petits flocons
Une sorte de joie
Contenue, maladroite,
Légère et tournoyante.
Dans la pâleur du jour,
Ces cristaux doux et froids,
Moelleux pompons d’ouate
Sortis de l’oreiller
Rebondi des nuages,
Se sont éparpillés
Et jouent, irréguliers,
Sur le gris des façades.