Tous les deux sur un banc
À écouter le vent,
À regarder les feuilles
Chatoyer doucement,
À goûter les rayons
Dont les chaudes caresses
S’attardent longuement
Sur nos corps qui paressent
Tous les deux sur un banc
À savourer l’instant,
À regarder l’été
Qui roussit l’horizon
Et s’éteint lentement
Dans les feux du couchant ;
À songer aux écueils
Que l’on a dépassés,
Le cœur au diapason
Et l’âme libérée.