Ce sable poussiéreux serait votre désert
Immuable étendue où les os se dispersent,
Le gazon verdoyant vos champs d’herbe nouvelle
Dont la couleur se perd sous des rayons ardents
Ces arbres tout au fond, les forêts millénaires
Offrant leur oxygène et l’abri bienfaisant,
Où l’espoir viscéral des gens de cette terre
Fait jaillir des prières comme d’intimes chants
Juste au-dessus de nous, les merveilles du ciel ;
Ces bleus mêlés de gris changeant à chaque instant,
Ces lueurs qui élèvent ici et maintenant
Pour préparer notre âme au mystère suprême.