Entrer dans la belle verte,
Se plonger avec délice
Dans cette masse liquide ;
Se fondre dans la matrice
D’un abysse originel
Et sous l’émeraude clair
D’une eau vivante et complice,
Admirer le fond d’or pâle
Où vient danser la lumière
Qui sans se lasser dessine
Les résilles qu’un soleil,
Pris dans l’onde aux vagues lisses,
Projette, telle une opale
Dans un chatoiement vermeil,
Sur l’étendue de silice