– À Cécile –
C’était une histoire douce
Comme nous en rêvons tous
Quand la vie nous a blessé
Et que l’on a supporté
Ses douloureuses secousses ;
La traversée du désert,
En longues années amères,
Avant de croiser la route
De l’Amour, sans aucun doute.
Le musicien a soufflé
Dans le bois d’abricotier
Le musicien a joué
Sa poignante mélopée
Le musicien a conquis
Les oreilles de sa belle
Mais le doudouk ensorcelle
L’âme bien mieux que l’ouïe.
Elle a trouvé l’âme sœur
Et lui, son ange gardien.
Par la force de ce lien,
Tendrement ils ont bâti
L’assise de leur demeure
Dans la paix et l’harmonie,
Partageant au fil des jours
La promesse du bonheur
Et la tendresse d’un cœur,
Qui s’habille de velours…
Mais la vie reprend toujours
Les cadeaux qu’elle nous fait,
Nous rappelant sans détour
L’impermanence des jours.
Le musicien a quitté
Son existence terrestre,
Pour gagner l’éternité
Dont il a rejoint l’orchestre.
En hommage à Arayik BAKHTIKYAN, maître du doudouk.
Magnifique hommage, merci ma Laurence chérie !