Assis dans le métro,
Le teint blanchi de plâtre
Et la joue mal rasée,
Dans ses gros godillots
Salis par les chantiers,
L’homme s’est assoupi.
Un sourire léger
Passe sur son visage,
Illuminant ses traits
À la peau burinée,
Offrant aux passagers
Daignant lever les yeux
De dessus leur portable,
Cet éclat remarquable
Qui donne leur beauté
Aux êtres que l’on croise.
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C’est beau comme du béton armé de larmes pour le projet futur d’un retour vers le retour de notre non-confinement ! C’est sûr ! Merci ma Laurence pour tes écrits et paroles qui virevoltent dans ma tête !