Tout me blesse

Tout m’agresse et tout me blesse,

Mal au cœur et à la tête,

La nausée au bord des lèvres…

Mais qu’avons-nous laissé faire ?

Tout m’agresse et tout me blesse,

Le silence ou l’allégresse,

L’indifférence ou la haine ;

Les ruses politiciennes

Tout m’agresse, tout me blesse ;

Saluerons-nous la prouesse

De s’en nettoyer les mains

Tout en laissant l’impensable

Se reproduire sans fin ?

Tout m’agresse, tout me blesse ;

La fourberie, la bassesse ;

Circulez, y’a rien à voir !

Gardez les yeux dans le noir,

Et la tête dans le sable

Bouchez-vous bien les oreilles ;

Laissez votre âme au vestiaire

Et vos doutes au placard,

N’écoutez plus votre cœur !

Tout m’indigne et tout m’écœure.

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