Douleur aiguë

Douleur aiguë dans la poitrine,

Dans la bouche un goût métallique,

Les larmes qui brûlent les yeux

Regard perdu, regard hagard,

Comme pris dans le jeu des phares

D’une réalité sordide…

Comment ne pas être alarmé

Quand on voit le monde tourner

Comme une toupie désaxée ?

Comment garder la confiance,

La foi en notre humanité,

Quand on voit cette indifférence

Mondialement assumée ?

Peut-on décemment tolérer

Que l’on feigne ainsi d’ignorer

Tant de drames amoncelés,

Comme si rien ne se passait ?

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *