Lors, tu verras au loin

– À Thierry L.-C. –


Lors, tu verras au loin se pailleter la grève

Quand le soleil descend pour caresser la mer ;

Ce chemin de lumière sur les vagues d’argent,

Le sable mordoré sous les feux du couchant.

Tu verras les galets semés sur le rivage

Comme autant de tortues aux rondes carapaces,

Immobiles, luisant sous sa blonde clarté ;

Le sable qui ravine pour mieux les enchâsser,

L’océan qui souligne d’un horizon liquide

Un ciel de fleurs de lin au pastel estompé,

Pris entre des nuées aux coloris poudrés

Qui déploient leur lueur et s’ombrent d’orangé.

Tu verras en ce lieu où éclot la beauté,

Face à l’immensité déployant ses attraits,

La crête découpée des lignes de rochers

Nous laissant deviner un relief indompté

Et, les pieds dans l’écume, un goéland poète,

Marine silhouette que l’on distingue à peine,

Scruter cet océan aux multiples facettes

Sans perdre une miette de la magique scène.

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