Je te verrai, c’est vrai,
Bien que d’un peu moins près,
Et je t’entendrai rire
Et deviser gaiement,
Ou parler gravement
De ces événements
Qui marquent le présent
De leur sceau infamant
Je te verrai, c’est vrai,
Comme une bonne amie
Sincère et dévouée
Qui se tient en retrait
Et ne fait pas de bruit,
Pour ne pas déranger
L’ordre préétabli
D’avant son arrivée
Je te verrai, c’est vrai,
Entre le feuilletage
De ce prisme social,
Dans le temps imparfait
Qui nous est accordé,
Et ferai de mon mieux
Pour que tu sois heureux,
Mais j’aurai des regrets.