Le printemps frappe à notre porte,
Ouvrons-lui nos cœurs et nos bras ;
Humons le vent qui nous apporte
Le parfum tendre des lilas
N’oublions pas les feuilles mortes
Qui jonchent encor les sous-bois,
Offrant un moelleux matelas
Où se réfugient les cloportes
Le printemps frappe à notre porte,
Les fleurs alentour se déploient ;
Mais comment goûter cette joie
Quand la guerre gronde là-bas ?