Ombres noires

Ombres noires et sinistres
Qui s’abattent sur la ville,
À coup de claquements d’ailes,
De cris lugubres qui percent
Nos oreilles trop sensibles
 
C’est le retour des Corneilles
Qui envahissent le ciel
Plombé comme avant l’orage,
Alourdi par la menace
De ce mal qui nous gangrène.
 
Avec leurs plumes d’ébène
Et leur regard obsidienne
Chargé d’ondes délétères ;
Changeant d’un coup l’atmosphère
Qui se voile des ténèbres
 
D’une oppressante présence
Qu’Hitchcock ne renierait pas,
Les oiseaux noirs se rassemblent
Dans une macabre danse
Comme sorcière en sabbat.

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