Une voix singulière qui monte de la terre
Pour chanter l’infini,
Une voix millénaire, traversant les murailles,
En nos cœurs recueillie.
Une voix véritable dont le chant se dévoile
Sous des strates d’écrits,
Une voix mémorable jaillissant des entrailles,
Qui murmure ou mugit.
Une voix qui s’étonne, qui chuchote, frissonne,
Fait entendre son cri,
Une voix qui se donne, durablement résonne,
Et puis s’évanouit.
Cette voix essentielle qui parfois se révèle
En nos âmes saisies,
C’est la voix du poète s’adressant aux étoiles
Et inspirant nos vies.
« Un peuple qui perd sa poésie perd son âme »
Jean-Pierre Siméon