– À ma sœur –
Un cerisier en majesté
Répand ses trésors à ses pieds,
Tapis de feuilles d’or
Qui réchauffe l’aurore ;
De sa belle livrée
Restent, pour tout décor,
Quelques feuilles cuivrées
Aux reflets mordorés.
Dans le ciel opalin,
Ses dignes rameaux bruns
Dressent leurs longues mains
En offrande au divin.