Deux-mille-vingt-deux ;
L’on s’attendait à mieux en ce début d’année.
Est-ce la poudre aux yeux, jetée en quantité
Par nos « grands » dirigeants, qui aveugle les gens ?
Où se sont égarées nos valeurs élevées
Inscrites dans le marbre par d’illustres aînés ?
Notre belle devise serait-elle oubliée ?
Et tous nos frontispices seront-ils saccagés
En burinant ces lettres, à la feuille dorées,
Que nos prédécesseurs se sont donné pour nous
La peine de sculpter ?
À présent qui dit mieux ?
Dans cette surenchère de moyens déployés
Comment ne pas comprendre que l’on nous a trompés ;
Et qui va empocher ces profits insensés ?
Un pays qu’on abat, un peuple que l’on nie,
Des milliards dépensés qui sont pure folie…
Où étaient-ils cachés quand certains réclamaient
Juste de quoi manger et vivre dignement,
Ou de quoi travailler avec humanité,
Dans les règles de l’art et le respect des gens ?
Où sont donc ces élus censés nous protéger,
Non de la maladie, mais de lois insensées ;
Et tous ces garde-fous, toutes ces assemblées,
Tous ces conseils de « sages » censés être garants
De l’impartialité des décrets que l’on prend ?
Bon sens et probité, cela n’est plus de mise ;
En les laissant agir si longtemps à leur guise,
Nous leur avons donné les clefs de la nation
Mais, par leur déshonneur, quand viendra le moment,
Ils se verront jugés pour haute trahison.