– À la Dame aux roses de Baden-Baden –
– À Thierry L.-C. –
La Dame de Baden-Baden
Est apparue soudainement,
De sa blondeur auréolée,
S’avançant de son pas léger
Avec un sourire éclatant
La Dame de Baden-Baden,
Élégante et sophistiquée,
Évoluait de table en table
Tout en proposant avec grâce
Ses roses fraîchement coupées
La Dame de Baden-Baden
S’adressait à ceux qui venaient
En ces lieux calmes pour dîner,
Et courtoisement devisait
En laissant son charme opérer
La Dame de Baden-Baden
Avait disposé ce bouquet
De corolles à peine écloses,
Aux beaux coloris contrastés,
Sur un plateau d’osier tressé
La Dame de Baden-Baden
Me les fit toutes admirer,
Et je choisis ma préférée
Parmi ces florales beautés ;
La pourpre aux pétales ourlés
Que vous m’offrîtes galamment,
En souvenir de ces moments
Loin du tumulte de ce temps,
Après avoir complimenté
La belle Dame qui passait
Ce soir-là, à Baden-Baden
Les roses sont-elles éternelles ?
Elles le sont par les souvenirs indélébiles qu’elles nous laissent et qui jalonnent nos belles rencontres.
La belle Dame de Baden-Baden, auréolée de blondeur le savait ;
dans son plateau d’osier, ce soir là, il y avait plus qu’un bouquet de nos fleurs tutélaires.
Il y avait aussi des bourgeons à peine éclos de souvenirs, prêts à enluminer notre pensée créatrice et, surtout, votre jardin poétique.
Je suis touché que cette rencontre ait pu faire naître un si joli poème.
A nos roses, encore et toujours !
Très touchée par ce questionnement auquel vous apportez une réponse tout à fait charmante.
Merci pour le compliment…
A nos roses !