Nantes

Nantes, dressée sur l’estuaire,
Verse ses larmes trop amères
Sur la pierre encore brûlante
De sa superbe cathédrale
 
C’est un chef d’œuvre véritable
Qui disparaît dans ce brasier
Et s’évanouit en fumée…
 
Nous n’entendrons plus jamais l’orgue
Magnifique qui l’habitait ;
La ville pleure doucement
En répandant sur les pavés
Sa pluie de cendres délicates.
 
Il est trop tard pour les regrets,
Aimons ce qui nous est donné
Et veillons à mieux protéger
Ce que nos anciens ont créé
 
Nous offrant tant de passerelles
Pour explorer notre passé
Et retrouver un peu de l’âme
Que ces artistes nous ont léguée.
 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *