D’un désert qui s’étend, entends le chant du sable,
Sous tes pas, les portées soulevées par le vent,
Cependant qu’ignorant la romance ineffable
Des vieux jours que l’on plaint mais qu’on fuit tendrement,
Tu danses, avec tes ombres en un ballet lent
Où chaque révérence, à son orbe admirable,
Un soleil ruisselant de paillons albescents
Te renvoie dans l’oubli… quand retombe le sable…
Poème de baccala
Lien direct du poème