Est-il un ciel plus bleu que celui de l’enfance
Ainsi pense l’errant qui s’approche du soir
Les vents froids peu à peu effilochent l’espoir
ne lui laissant au coeur qu’un rêve sans défense
Il continue pourtant d’avancer pas à pas
L’horizon il le sait est un leurre un appât
Nulle auberge où s’asseoir Où endormir sa peine
Depuis quand n’a-t-il pris de repos Un repas
Sur les sables voici que son ombre se traîne
qui bientôt dans la nuit cet hiver devra choir
Il songe à ses parents gisant dans un trou noir
Azur où donc es-tu ô lumière lointaine