– À T. L.-C. –
Sous le faisceau du phare, dans l’antre des étoiles,
Des segments bleuissant dressent dans la nuit noire
Leur profil lumineux aux contours épurés.
Sous ce brillant halo, devant nous se dévoile
L’éblouissant tracé du dessin stylisé
De cette architecture surgissant du passé,
Soulignant ses volumes de reflets indigo.
La porte lumineuse nous invite à passer
Dans l’univers des songes, aux rêves esquissés,
Jusqu’aux vagues bruissantes s’échouant sur la plage,
Soulignant le rivage d’une écume argentée.
D’après la sculpture, haute de neuf mètres, de l’artiste espagnol Juan Garaizabal,
« Memoria Urbana : Les Bains Napoléon ».
Exposition organisée par la ville de Biarritz, en septembre 2025, lors de festivités lumineuses
ayant pour thème « Patrimoine architectural ».

C’était la porte d’un royaume silencieux dont les lignes lumineuses fondaient dans la nuit, auréolées par l’œil brillant d’un phare.
Le pouls des vagues, au loin, rythmait celui de mon cœur qui voulut partager avec une poétesse de talent, l’onirique scène.
Dans votre poème, je retrouve, chère amie des rimes, toute l’ambiance de ce moment suspendu, magnifiée par vos mots, vos métaphores et votre fine scansion.
Merci de ce cadeau qui rend hommage à « mon » océan et au royaume de la nuit où j’aime tant vagabonder…
Je vous embrasse.
T ✨🌹
Grand merci à vous, qui me faites l’amitié de partager tant de scènes magiques, qu’il m’est impossible de surfer sur toutes ces vagues inspirantes…
De temps en temps pourtant, l’une d’entre elles s’impose à mon esprit et devient poésie.
Celle-ci en fait partie.✨