Le vent balaie le ciel songeur
Et peine à dissiper les brumes
De mon cœur lourd, tel une enclume,
Perclus de manque et de douleur.
Un œil scrute indiscrètement
Entre les nuages d’argent
Mon laborieux cheminement,
Errance d’un cœur indigent
Quêtant un regard familier
Un baume de paix pour son âme.
Où désormais se réfugier
Dans les lassitudes, les drames ?
Ma seule patrie, mon trésor,
Où puiser le souffle de vie ?
Parfois je crois que tout est mort,
Tout a fui quand tu es parti.
Poème de Esterina
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