La peste brune

Je la sens là, tapie dans l’ombre
À chaque instant, chaque seconde
Attendant le moment propice
Où ses misérables complices
Lui aménageront le monde.

Je la sens froide et implacable,
Chargée de haine, puante et flasque.
Ne croyez pas que j’affabule,
Dissimulant ses tentacules
Elle est bien là, la bête immonde ;

Surgie avant que l’on y pense,
Multipliant les apparences,
Prête même à prendre des risques
Afin de mieux brouiller les pistes
Quitte à laisser tomber le masque
Dès qu’elle se croit invulnérable.

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