Chaleur moite qui stagne dans l’air humide et lourd,
Sous l’aérienne chape aux cotonneux contours
L’orage se prépare ; tableau éblouissant
D’une intense lumière saturant les pigments.
Les cumulonimbus se chargent tant et plus
De gouttes en suspend attendant le signal,
Un éclair aveuglant zèbre le paysage ;
Puis le tonnerre éclate et crève les nuages.
Dans un fracas violent l’eau de pluie se répand ;
Trombes d’eau qui s’abattent en déluge céleste
Et la terre assoiffée accueille ce présent
Qui ruisselle de vie et chante d’allégresse.