Oubliant pour un temps
Cette vie citadine,
J’ai hâte que tu viennes
Dévaler mes collines
Contempler mes vallons,
Respirer mes forêts,
Goûter l’eau pure et fraîche
Puisée à ma rivière ;
Caresser du regard
Mes champs d’herbe sauvage
Ou de seigle soyeux
Ondoyant comme vagues
Sous la brise estivale
D’un zéphyr amoureux
Et t’en trouver heureux ;
Parcourir mes sentiers
Dans l’ombre ou la lumière,
Promeneur solitaire,
Pour y cueillir des baies ;
Explorer les secrets
Des grottes souterraines
Entre mousse et fougères,
Et t’y abandonner.