– À ma mère –
Portée noire qui se détache
Sur l’azur épuré du ciel,
Perchées sur ces solides câbles,
En délicates prophétesses,
Sept hirondelles font des gammes
Puis soudainement se dispersent
Dans une discrète envolée ;
Serait-ce la fin de l’été ?
Au-revoir ailes jolies
Au-revoir petits cris joyeux
Beau voyage
et
à Printemps, revenez à nous, couvertes de poussières ensoleillées. . .
Oh oui, qu’elles reviennent, charmantes messagères ! Et le printemps joyeux reviendra avec elles !