Ils sont là, sur le quai, tous les deux, seuls au monde,
Rien n’existe autour d’eux dans leurs yeux amoureux ;
Il enlace son corps d’une accolade tendre
Et caresse ses mains tel un cadeau précieux
Elle se laisse faire, et s’en vient le surprendre
Dans l’intime douceur d’un élan amoureux,
L’on devine sa joie sur ses pommettes rondes
Tandis que s’amenuisent les fentes de ses yeux
Je leur souhaite un joli voyage. . .
C’est sûr !
Mais quoi qu’il en soit, l’amour que l’on a vu briller dans le regard d’autrui nous éclaire toujours un peu de sa lumière…