Il faut vivre avec ces images
D’insoutenable cruauté
Il faut vivre avec les visages
De l’innocence sacrifiée
Il faut vivre avec les regards
Désemparés de ces aînés
Chassés de leur terre ancestrale
Et des maisons où ils sont nés
Il faut vivre avec ces images
De sépultures profanées
Il faut vivre avec ces visages
De criminels décomplexés
Il faut vivre avec les regards
De ceux qui n’ont rien demandé
Mais qui du plus profond de l’âme
Continuent sans fin d’espérer
Il faut vivre. Je ne sais pas qui êtes vous? Mais vous êtes certainement arménien, au moins dans l’âme, pour ressentir si profondément les tourments de l’âme brisée arménienne. Merci.
Chère Nariné, merci pour votre message qui me touche infiniment. Je ne suis pas Arménienne, mais mon cœur est en Arménie et vous êtes la bienvenue sur cette page de poésie.