Envol de passereaux

Palissades de bois, lierre qui s’y attache,
Envol de passereaux qui se posent en grappes
Sur les tiges flexibles des touffes de bambous ;
La forêt devant nous dresse ses hautes cimes
Et ses troncs élancés, non loin de la piscine.
 
Au sommet des grands pins veillent quelques corneilles.
Dans le ciel nuageux, le vol des hirondelles,
Léger et gracieux, semble nous envoyer
Son mystérieux message en alphabet codé,
Et leurs ailes clignotent un morse ciselé ;
Calligraphie des cieux sans encre ni papier.
 
Tout un pan de grisaille au lointain se soulève
Pour nous offrir le jaune du soleil se couchant ;
Son intense lumière dans les feuilles se perd,
Illuminant de roux les arbres adjacents,
Avant de s’assombrir définitivement
Dans les mauves lueurs et le rose poudré
Des dernières nuées.

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