Chapeaux de paille

– À ma sœur –

Chapeaux de paille légers

Pour s’abriter d’un soleil

Dardant ses rayons brûlants,

Comme à travers des persiennes

Voyez-les orner la tête

D’un grand nombre de passants,

Pour protéger avec zèle

Leur peau, hâlée cependant

Sous l’ombre des bords paillés

Tressés de mille manières,

Des petits points de lumière,

Constellations passagères,

Jouent à travers l’ajouré,

Parsemant sur ces visages

À nos yeux dissimulés,

Des ribambelles d’étoiles,

Éphélides enflammées

Découvrir un autre poème aléatoirement