Sororité

– À ma sœur –

– À Amélie et Juliette –

– À Tristane et Laetitia –

À la « petite fille terne »

Qui souffrait par son mal-être

Du profond désintérêt

De son père et de sa mère,

N’ayant d’yeux que pour eux-mêmes ;

Pour l’élan d’amour sincère

Offert à sa sœur chérie ;

À l’univers qui sourit

Devant ce flot de tendresse

Qui à jamais les unit ;

Pour ce regard plein de vie,

Trop tôt voilé de tristesse,

Dont l’intelligence extrême,

Réinventant sa famille,

Dans le dévouement s’oublie ;

À l’incroyable destin

Réunissant les chemins,

Multipliant les épreuves

Jusqu’à faire enfin peau neuve,

Puis, découvrant qui l’on est,

Sa raison d’être et d’aimer,

Œuvrant à réaliser

Ce pour quoi l’on était fait,

Commencer à exister.


D’après Le livre des sœurs d’Amélie Nothomb ;

« Les mots ont le pouvoir qu’on leur donne. »

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