Tout est accompli.

Un vendredi marqué dans l’humaine mémoire
où l’azur tout à coup s’endeuille sans raison
où la ténèbre règne à perte d’horizon
où le soleil se perd dans une glace noire

Un vendredi criblant de pourpre notre histoire
où la chair se déchire à quelle trahison
où le coeur barbelé saigne dans sa prison
où l’âme sous les coups sanglote dérisoire

Un vendredi saisi d’un vertige de mort
où l’espérance tremble au néant qui la mord
où la déréliction installe son empire

Un vendredi cerné par l’enfer et l’effroi
où le blasphème s’ouvre à des éclats de rire
où le Christ pour nous tous est cloué sur la Croix


Poème de M. de Saint-Michel
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