Tu es l’amour, le vrai, le vif-argent,
L’amour qui danse, chante, fait la fête,
L’amour qui blesse et laisse, âme défaite,
Le corps décomposé dans l’entre-temps.
Tuer l’amour hurlant aux quatre vents,
L’amour qui cogne à la porte des têtes,
L’amour idiot qui rend fou, qui rend bête,
Qui fait de nous des géants, des enfants.
L’ai-je connu un jour, un seul instant ?
L’ai-je brûlé dans ton foyer ardent
Que ne pouvait éteindre ma tempête ?
Qu’importe maintenant, je suis devant
Tes bras ouverts et ton cœur rouge sang !
Je suis au bout du chemin de ma quête.
Poème de Emrys
Lien direct du poème
Je suis toujours étonné de l’attrait et la qualité des formes classiques en poésie pour les poètes français.
Je ne suis pas sûre que cet attrait soit partagé par la majorité des poètes français, mais je n’ai pas votre recul.
La poésie classique garde cependant tout son prestige pour beaucoup d’amoureux des vers…