Tu es l’amour

Tu es l’amour, le vrai, le vif-argent,

L’amour qui danse, chante, fait la fête,

L’amour qui blesse et laisse, âme défaite,

Le corps décomposé dans l’entre-temps.

Tuer l’amour hurlant aux quatre vents,

L’amour qui cogne à la porte des têtes,

L’amour idiot qui rend fou, qui rend bête,
Qui fait de nous des géants, des enfants.

L’ai-je connu un jour, un seul instant ?

L’ai-je brûlé dans ton foyer ardent

Que ne pouvait éteindre ma tempête ?

Qu’importe maintenant, je suis devant

Tes bras ouverts et ton cœur rouge sang !

Je suis au bout du chemin de ma quête.


Poème de Emrys
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