Pleine lune d’avril,
Large écu de platine
Dont la lumière intense
Réveille l’endormie ;
Quand au cœur de ta course
Tutoyant la Grande Ourse,
Tu t’attardes un instant,
Caressant mon visage
De l’éclairage pâle
De tes rayons d’argent.
Bel astre de la nuit
Qui poursuis patiemment
Ton incessant voyage,
Je suis ta trajectoire
Songeant à tous les êtres
Guettant par la fenêtre
Ton sourire du soir.